T'ang Aywen

T'ANG HAYWEN - Son œuvre

Paris et ses merveilles Vous lisez T'ANG HAYWEN - Son œuvre 3 minutes

La Galerie l'Annexe souhaite vous faire découvrir l'art Chinois à travers l'œuvre de T'ANG HAYWEN.

Dyptique Lavis d'encre, signé à l'encre rouge

Né à Xiamen en 1927, Zeng Tianfu (曾天福) dont le nom d’artiste devint T’ang Haywen (曾海文). Lors de son enfance, il déménagea au Vietnam dans le quartier chinois de Saigon (actuellement Hô Chi Minh Ville).

  

 

T'ANG rejoignait la France en 1948, après la seconde guerre mondiale, en suivant la volonté de ses parents de faire médecine. Il n'eût pas de formation artistique contrairement à ses paires. L'art de la calligraphie et des principes du Taoïsme lui furent enseignés par sa famille. 

Il abandonna rapidement ses études de médecine pour se tourner vers des cours d'Arts à l'Académie de la Grande Chaumière. Il se passionne alors pour des maîtres occidentaux tels que Gauguin, Cézanne et Matisse dont il étudie l'œuvre.

 

Ses premières œuvres en gouache, en aquarelle et encre sur papier saluent les traditions chinoises et le monde occidental. 

Ses supports évoluent, après des formats traditionnels, il s'oriente vers des grands diptyques, à l'image de son Art. Il façonne sa signature avec la richesse de ses deux cultures. 

Il sera alors influencé par les œuvres de Cézanne, Manet, et se redirigera dans les années 1965 vers les œuvres de Paul Klee, Shitao et Bada Shanren.

 

Il s'inspire de Gauguin pour peindre une oeuvre devenue célèbre: D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons nous? 

 Dans les années 1970, au retour d'un voyage en Indes riche de rencontres, il conceva un premier chef d'oeuvre: une encre animée: T'ang Boogie. cette art traduit dans la réalité les voies aléatoires de l’encre, qui elle-même traduit la vie.

Les dix années suivantes, voyages et expositions se succèdent à travers différents pays comme la Suisse, l'Italie et l'Allemagne. 

L'artiste suit son instinct qui le guide vers le bonheur. L'art et les rencontres sont son chemin.

En 1980 T'ANG continue à peindre des diptyques de divers formats avec différents styles: aquarelles, encres, et couleurs. Sa recherche spirituelle le rapproche d’un groupe d’amis dont fait partie la galeriste Nane Stern. Il se fait alors Baptisé "François". Un prénom qui le représente à travers sa quette de liberté. 

L'artiste se cherche à travers ses supports passant progressivement à des matériaux plus conventionnels (papier Arches).

Après de nombreuses expositions en France et à l'étranger, il s'éteint le 9 Septembre 1991 de sa maladie: le Sida.

Son oeuvre jugée originale fut alors exposée dans de nombreux musées tel que le Musée Océanographique de Monaco, le musée des Beaux Arts de Taipei, le le musée Guimet et la Fondation Shiseido.

 Du fait de sa volonté de peindre libre pour son propre bonheur (inspiration Taoïste), ses œuvres sont encore peu connues et font voyager les esprits.  

 Retrouvez le podcast de Judith Benhamou, journaliste et critique d'art, un podcast du musée Guimet, en partenariat avec Radio Nova: Podcast.

 

 

 

 

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